Le trail est une course à pieds qui se pratique en nature (montagne, forêt, campagne) sur des terrains accidentés. La distance est de plusieurs dizaines de kilomètres (une vingtaine minimum) à plus d’une centaine pour les ultra-trails. La principale difficulté réside dans le type de terrains avec des appuis instables sans parler des difficultés rajoutées par les conditions météorologiques.

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Il peut y avoir une partie sur bitume, mais elle ne représentera dans tous les cas qu’un très faible pourcentage de la longueur totale.

Les distances

Plusieurs appellations existent, alors pour faire simple disons qu’il y a la course nature pour les distances inférieures à 20km, le trail compris entre 20 et 80km et les ultra-trails au delà.

Cela peut sembler énorme pour un non pratiquant mais comme tous sport l’entraînement est adapté et passé un certain niveau réservé aux meilleurs athlètes (peu de pratiquants de musculation aurait l’idée de se mettre sous une barre de 250kg au développé couché ou de 300kg au squat, il en est de même pour se type de course). Les temps de courses sont donc très variables mais les tops trailers courent bien souvent à des vitesses de plus de 15 km/h (à voir selon les paramètres cités ci-dessous).

Le dénivelé

Il s’agit de la différence d’altitude entre le départ et l’arrivée, indiquée en mètres. On parle de dénivelé positif, D+ (donc les montées) et négatif, D- (les descentes), le premier étant le plus important à prendre en compte.

Le dénivelé positif change toutes les données et la distance totale à parcourir n’est plus du tout la même entre un 500 positif sur un 40 kilomètres et un 3000 sur 20. Imaginez un instant ce que représente 3 kilomètres de montées… une sacrée piste de ski ! C’est la grande différence entre trails et courses traditionnelles ; ce paramètre change totalement la notion des distances alors prenez garde à vous renseigner si vous n’êtes pas un habitué de ce type de course.

Et bien souvent il est de 2000 à -9000 mètres… Oui, oui, vous avez bien lu, ce n’est pas une erreur de frappe : neuf kilomètres de montée ! Pas besoin de préciser que pour atteindre de tels dénivelés les courses se passent en montagnes : novice s’abstenir.

Le lieu de course

La montagne ça vous gagne ! Pas de souci foncez. De nombreux trails se déroulent en moyenne et haute montagne. En France une course des plus réputée et des plus dure est l’UTMB : l’Ultra Trail du Mont Blanc. 166 km et 9400 m de dénivelé positif pour faire le tour de massif du Mont Blanc en 46 heures maximum. Il y a aussi sa petite soeur la CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix) et ses 98 km.

En dehors de la montagne, la fameuse Sainté-Lyon, 69 km et son départ à minuit pour relier ces deux villes du Rhône. Vous préférez la chaleur au froid, alors direction le Maroc et son marathon des sables (212 km sur plusieurs jours). Et pour finir en beauté la fameuse diagonale des fous de la Réunion : 130 kms, 8000m de D+ et des paysages hors du commun. Ne prenez pas peur devant les trails énoncés. Il s’agit là de courses mythiques, donc les plus dures. De nombreux trails locaux sont organisés à toutes les périodes de l’année avec des distances nettement plus accessibles. Des ravitaillements jonchent les parcours pour permettre de s’hydrater et de s’alimenter pendant la course ; ce qui est indispensable vu les distances et les temps de course (pour tout effort supérieur à une heure, il faut veiller à l’apport de glucides pour contenir la chute du stock de glycogène).

De plus, on ne passe pas son temps à courir. Il faut gérer son effort et de toute façon il est souvent impossible de courir à certains endroits tellement les côtes sont raides ou le terrain accidenté. C’est là aussi une des grandes différences avec les courses classiques sur bitume : l’effort est davantage de type fractionné.

A course spécifique, matériel spécifique

Comme il s’agit de course à pieds, le plus important est bien entendu la paire de chaussures. Elle doit être adaptée au terrain, et comme nous sommes en nature, les chaussures de trail doivent plus accrocher que les runnings classiques. Elle possèdent donc des crampons. Elles sont aussi plus résistantes à l’humidité qui est le pain quotidien des trailers.

Il y a aussi pêle-mêle : les guêtres (recouvrant les chaussures pour empêcher l’humidité et les cailloux à l’intérieur des chaussures), bien entendu les vêtements (chaussettes, tee-shirt, short, pantalon… prévoir des rechanges pour les longues distances), le sac à dos (pour emmener des vivres et surtout de l’eau grâce aux poches d’eau qui permettent de boire sans s’arrêter), la lampe frontale (les longs trails se courent sur 20 à 40 heures donc forcément avec une partie nocturne, et dans la nature pas de lampadaires ! (pensez aux piles de rechange), les pommades anti-frottement, les bâtons de marche (pas toujours autorisés, mais bien pratiques en montagne).

En général, une liste de matériel minimum et obligatoire est indiquée lors des inscriptions, référez-vous y.

Trail

Devenir un Finisher

Quand on fait un trail, on se retrouve face à soi même. Peu importe le chrono et le classement, ce qui compte avant tout est d’être un FINISHER. Un battant qui a su aller au bout de l’effort et passer la ligne d’arrivée dans le temps imparti. L’esprit du trail est là, c’est un challenge personnel pour se prouver de quoi on est capable. On entre en communion avec la nature et on apprend à être à l’écoute de son corps.

Bien que non spécialiste, j’ai pour ma part tenté l’aventure en 2010 sur la Sainté-Lyon. Après une longue nuit de course et des douleurs monstrueuses à un genou, je suis tout de même devenu un finisher, mais à quel prix ! Je m’en suis bien sorti, avec simplement un genou douloureux pendant quelques semaines, mais ne faites pas comme moi. Préparez vous sérieusement et équipez vous en conséquence car le trail est une activité traumatisante où les blessures peuvent arriver vite. Entraînez vous à courir sur terrains accidentés, avec surtout des chaussures faites pour ces terrains. Dernier conseil : le trail c’est long, le trail c’est bon, alors allez y à fond !