Que vous soyez novice en musculation ou que vous ayez passé quelques années à côtoyer le milieu du bodybuilding, il est fort probable que vous avez déjà entendu des inepties ou reçu des conseils bidons. Rien de tel que d’évoquer les bêtises et idées reçues que l’on peut entendre dans les salles ou sur la toile, provenant de personnes qui ne s’y connaissent pas du tout ou qui répètent ce qu’ils ont entendu. Tout le monde semble avoir une opinion sur ce qui est le mieux, le plus efficace et sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Bien sur, nous avons tous des idées reçues. Souvent, elles sont fausses et nous l’ignorons. Nous en faisons des dogmes, des principes incontestables alors qu’en fait, on est bien souvent loin de la vérité.

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Pour démêler le vrai du faux, nous vous présentons ici 8 des idées reçues les plus répandues dans la musculation. Alors, halte aux clichés et ouvrez grand les oreilles !

N°1 : « C’est pendant la séance que l’on se muscle ! »

Non, on ne se muscle pas pendant la séance, c’est même le contraire. En fait, l’entraînement intense de musculation détruit les muscles ; il est globalement catabolique. C’est seulement hors de la salle, durant la phase de récupération, que l’on va réparer les dégâts et « surcompenser ». Pour ce faire, une bonne alimentation et suffisamment de repos sont indispensables. Les débutants font souvent l’erreur de vouloir trop en faire en allongeant et en multipliant les séances, ce qui est contre-productif.

N°2 : « La musculation arrête la croissance ! »

Non, la musculation ne freine pas la croissance. Il faut savoir que la croissance se termine entre 17 et 21 ans ; faut-il attendre l’âge de 21 ans pour faire des activités sportives ou s’occuper de son corps !?

Contrairement aux idées reçues, la pratique de l’haltérophilie ou de la musculation ne présente pas de risque et expose à peu de pathologies. Plus globalement, aucun sport n’a d’influence négative sur la croissance d’un enfant ou d’un adolescent. Au contraire, certaines études montrent que l’haltérophilie pourrait favoriser la croissance. En revanche, l’adolescent souhaitant se lancer dans la musculation devra être bien encadré et ne pas pratiquer avec trop d’intensité (fréquence et charges). Aussi, il devra pratiquer d’autres sports pour ne pas se spécialiser trop précocement.

Dernières choses, les haltérophiles et bon nombre de culturistes sont souvent petits, pas parce qu’ils ont trop soulevé de poids, mais simplement parce que leur physique est plus adapté à ces disciplines, et qu’il existe des catégories de poids. Un petit paraîtra beaucoup plus musclé qu’un grand pour le même tour de bras, et quand on ne pèse que 60 kg, on ne peut pas être très grand.

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N°3 : « Faire des étirements évite les courbatures ! »

Les courbatures proviennent de microtraumatismes subies par les muscles lors d’un effort intense. Elles ne sont pas dues à l’acide lactique contrairement à ce qui est souvent expliqué, et apparaissent 1 à 2 jours après l’effort. Faire des étirements à la fin de la séance ne réduira pas vos courbatures, mais vous fera entretenir ou gagner de la souplesse, ce qui est une bonne chose dans la pratique de la musculation. Avec le temps, on a moins de courbatures car les muscles s’habituent à l’effort et les fibres subissent moins de micro déchirures.

N°4 : « La congestion est le signe d’une bonne séance ! »

Tout le monde apprécie la sensation d’avoir les muscles gonflés à la fin de l’entraînement. Vos muscles sont alors plus gros et congestionnés par un afflux de sang bloqué dans les muscles. Même si on sait que la congestion participe à la croissance musculaire, est-elle pour autant obligatoire pour prendre du muscle ? Pas obligatoirement. Ce n’est qu’un des nombreux facteurs impliqués dans la croissance musculaire. Quand on débute, on a du mal à congestionner car on manque de muscles. Mais point d’inquiétude, cela ne vous empêchera pas de progresser.

La congestion vous indique seulement que vous travaillez le bon muscle ; ce n’est pas le facteur qui va déclencher la prise de muscle. On peut obtenir une excellente congestion aux biceps en faisant du curl haltère avec 1 kilo en séries de 50 répétitions ; pas sur que vous preniez beaucoup de muscle de cette façon. Dans votre entraînement, focalisez-vous sur votre progression, pas sur la congestion ni la brûlure qui a lieu durant les exercices.

N°5 : « Je vais transformer mon gras en muscle ! »

Transformer le gras en muscle n’est pas chose possible. C’est vrai que quand on voit une personne avec une surcharge pondérale perdre du gras et gagner du muscle, on peut se poser la question. En fait, on perd du gras en se dépensant ou en faisant un régime, et on prend du muscle grâce à la musculation. Le muscle et la graisse sont des tissus complètement différents qui ne sont pas interchangeables. Aucune conversion n’est possible de l’un à l’autre.

De même, le muscle ne va pas « pendre » ou se transformer en graisse lorsqu’on arrête le sport. On perd du muscle par manque d’activité, et on peut prendre du gras si l’on s’alimente plus que ses besoins. C’est simple, quand vous vous entraînez moins, vous devez manger moins !

N°6 : « J’ai peur de devenir trop musclé ! »

On ne devient pas musclé du jour au lendemain ! Cela demande des années d’entraînement et la mise en place de nombreuses mesures et contraintes au niveau de l’entraînement, de la nutrition et du mode de vie. De plus, on n’est pas tous capable de développer des physiques massifs ; cela dépend de plusieurs facteurs : la génétique, la morphologie et le taux de certaines hormones comme votre taux de testostérone.

Aussi, point de risque de ressembler à un bodybuilder professionnel sans être très doué et assez riche pour se payer des doses de cheval de produits dopants.

N°7 : « Je dois faire les abdos tous les jours ! »

Travailler vos abdos tous les jours ne les développeront pas plus rapidement. Ils ont besoin de repos, de récupération, comme les autres muscles. Ne les travaillez donc pas avec excès. Aussi, pour voir ses abdominaux ou perdre son ventre, il faut avant tout perdre son gras. Cela passe par l’alimentation et la mise en place d’un régime ou d’une « sèche ». Faire des séances de cardio-training et des exercices pour les abdominaux ne sera pas suffisant.

N°8 : « Les protéines en poudre, c’est du dopage ! »

Les protéines en poudre, comme la whey ou la caséine, ne sont pas des produits dopants. Celles-ci proviennent du lait qui est filtré et déshydraté en une poudre. C’est un produit naturel mais transformé, comme bon nombre de nos produits en supermarché (sucre de table, farine etc.) Pour la musculation, on recommande un apport en protéine, aliments et suppléments, de l’ordre de 2g/kg de poids du corps. Les protéines en poudre ne sont pas indispensables mais plus pratiques à avaler en collation surtout quand on a un emploi du temps de ministre !