Erreurs courantes pendant la phase de prise de masse

On entend souvent que prendre de la masse c’est simple, il suffirait de manger plus, de pousser lourd et d’attendre. Mais dans la vraie vie, ça ne se passe pas tout à fait comme ça. Entre les plans bouffe bancals, les séances mal structurées et les idées reçues qu’on traîne partout, nombreux sont ceux qui finissent par tourner en rond. Au lieu de construire du muscle sec, on se retrouve souvent à stocker du gras, à galérer en digestion et à ne pas voir de vrai changement dans le miroir. Pour éviter ces galères, on passe en revue les pièges les plus fréquents et surtout comment les éviter.

Quand on bouffe plus mais n’importe comment

Le premier truc qui coince, c’est la gestion de l’alimentation. Certains pensent que prise de masse rime avec tout avaler sans se poser de question. Résultat, on se gave de fast-food, on fait péter les calories à chaque repas, mais on prend plus en tour de ventre qu’en volume musculaire.

Pour que ça fonctionne, il faut faire les choses proprement. Pas juste augmenter les portions, mais choisir les bons aliments. Glucides complexes, protéines de qualité, lipides bien choisis, répartis sur la journée pour éviter le fameux effet “je dors avec un steak dans le bide”. Et il faut aussi arrêter de croire que n’importe quel complément va faire le boulot à ta place. Autant viser juste à corriger avec EvoMass 2.0 qui apporte ce qu’il faut sans te coller un coup de pompe ou t’alourdir pour rien.

Ignorer la récupération et négliger le repos

Un autre piège classique, c’est de vouloir trop en faire trop vite. Le muscle, il pousse quand tu dors, pas pendant ta 5e série de développé couché. Et pourtant, beaucoup s’entraînent à fond cinq ou six fois par semaine en pensant que c’est la clé. Sauf que le surentraînement te cloue au sol, te ralentit et te flingue le moral.

Le vrai secret, c’est d’apprendre à souffler. Dormir assez, s’étirer un peu, gérer son stress et écouter quand le corps dit stop. Parce que vouloir tout forcer quand on est cramé, ça n’a jamais mené bien loin. Et au bout du compte, c’est souvent une blessure qui vient te rappeler que t’aurais dû lever le pied.

Des séances mal foutues qui partent dans tous les sens

Autre souci qu’on croise souvent, c’est le programme d’entraînement bricolé à la va-vite. Des curls à gogo, du gainage au hasard, un peu de pompe quand on y pense. Sauf qu’une vraie prise de masse demande de la structure. Il faut un programme solide, centré sur les mouvements qui recrutent du lourd : squat, soulevé, tractions, développé, pas juste des exercices qui “brûlent”.

Et au-delà du choix des exos, il faut aussi savoir progresser. Augmenter les charges, gérer le volume, ajuster les temps de repos. On ne fait pas ça à l’instinct ou selon l’humeur du jour. On planifie, on suit, on ajuste, sinon on stagne. C’est pas sexy, mais c’est ce qui fonctionne.

Oublier d’adapter sa diète à son vrai rythme de vie

On ne le répétera jamais assez, chaque personne a son propre métabolisme, son mode de vie, son quotidien. Copier le plan de ton pote qui fait 10 000 pas par jour alors que toi tu bosses assis toute la journée, c’est le meilleur moyen de prendre du gras au lieu du muscle. Il faut observer son corps, faire ses propres ajustements et arrêter de croire qu’il existe une méthode universelle.

Ceux qui réussissent leur prise de masse sont souvent ceux qui écoutent, notent, testent, ajustent. Pas ceux qui balancent n’importe quoi en espérant un miracle. Et c’est là que tu fais la différence, pas dans les kilos que tu lèves, mais dans les décisions que tu prends au quotidien.

Mise à jour le 14 avril 2025

Notez cet article post
charlie
Charlie

Gérant du site, évolue depuis 1999 dans le domaine de la musculation et de la nutrition sportive. Au fil du temps il a acquis de nombreuses connaissances qu'il partage aujourd'hui sur AZBody.

Give a Comment