Le terme VTT Freeride englobe plusieurs pratiques du VTT avec chacune son matériel, son terrain de jeu, ses techniques, il ne serait recommander de commencer la Descente avec un vélo de randonné. Mais alors quelle sont ces pratiques, ou et comment les pratiquer?

La descente (DH)

Le principe est assez simple, le but est de descendre le plus rapidement possible une piste spécialement conçue a travers la montagne, racines, devers, virages relevés, bosses agrémentent le parcours. Cette pratique est très exigeante physiquement, le corps subit une multitude de petit choc, un bon moyen d’avoir des avants bras en béton, de même il faut savoir faire preuve d’engagement, de technicité et posséder un bon sens du pilotage.

Tout comme en ski chaque piste est classé selon un niveau de difficulté, cela va de la piste verte pour les débutants, en général des tracés larges, agrémentés de quelques bosses assez simple l’idée étant d’avoir un parcours ludique ouvert a tout le monde, a la piste noir, chemin escarpé, piste pentu, glissante, en bref du très technique réservé aux confirmés. Petite anecdote l’on trouve souvent un panneau en haut de ces pistes nous indiquant « Attention piste dangereuse, vous vous engagez sous votre entière responsabilité » c’est toujours rassurant.

La descente nécessite un matériel adapté, le casque intégral me semble obligatoire, gant, protège tibia, dorsal sont fortement conseiller surtout si vous débutez. Le vélo de descente comporte 2 amortisseurs (avant et arrière) des freins a disques, un cadre renforcé, des roues spéciales plus large pour une résistance accru et une meilleur adhérence, le prix d’un vélo de descente varie entre 2000 et 6000 euros, cependant pas de panique il est tout a fait possible d’en louer en bas des stations.

« Ou le pratiquer ? »

Une grande partie des stations de ski proposent des pistes de descente, ce sport est en plein essor les stations font de grand effort pour améliorer leur offres, vous trouvez sur internet des listings des stations où toute les infos pratiques sont répertoriés.

« Pourquoi pratiquer la descente ? »

Adrénaline, vitesse, engagement, technicité, fluidité, pilotage. Les sensations sont garanties, la progression est rapide, c’est a la fois ludique et physique. Pas besoin d’être un cador du VTT pour commencer la descente, il y en a pour tout les niveaux, par contre ne comptez pas trop dessus pour y rencontrer des filles, elle sont très peu nombreuses. Mais c’est un bon moyen pour ce faire chouchouter le soir suite aux petites blessures de la journée, ajouté le plaisirs de la petite mousse qui clôture la fin de journée et le regard ébahit des gens devant votre monture.

Le Trial, Street, Dirt

Le trial consiste à franchir des zones naturelles ou artificielles qui font appel a des notions d’équilibre et de maîtrise du vélo sans avoir d’appuis autres que les pneus. Monter sur une borne d’incendie, sauter au dessus d’une barrière, rouler sur une surface très fine, passer d’un rocher a un autre, voilà ce qu’est le trial. L’on peut pratiquer le trial dans n’importe quel endroit, tout est bon pour s’assumer. Il existe deux types principaux de vélos de trial, les VTT Trial aux roues de 26 pouces, et les vélos de trial aux roue de 20 pouces, un faible poids, une géométrie spécifique, pas de selle pour faciliter le placement du pilote, une seule vitesse.

Le street c’est le vtt adapté a la ville, l’on remplace les racines et les cailloux, par les marches d’escaliers et le mobilier urbain, on s’amuse avec tout ce que la ville peut nous offrir, les trottoirs, les murs, les escaliers, le tout pour exécuter des sauts et des figures. Les VTT street possèdent généralement une petite suspension avant, le vélo est renforcé pour résisté aux contraintes des chocs subits sur le béton, l’on peut aussi pratiquer le street avec un BMX. Voilà ci-contre une vidéo représentant DannY Mascaskills, un phénomène réunissant trial et street à merveille.

Le Dirt consiste a effectuer diverses figures acrobatiques avec un vélo sur des bosses généralement artificielles, en terre. C’est un sport spectaculaire où de nombreuses figures sont possibles. Des compétitions de dirt biking sont organisées, où les pilotes sont notés sur le style, la hauteur et la difficulté de leurs sauts. L’on pratique le Dirt dans des champs de bosse, ou s’enchaine plusieurs saut sur une même ligne, il s’agit de garder assez de vitesse pour passer l’ensemble de la ligne. Les VTT de dirt biking doivent être maniables et particulièrement robustement street et Dirt sont bien souvent identiques.

Ces 3 pratiques demandent plus de technique, l’approche est moins facile, la progression plus lente. Mais voilà 3 arguments pour commencer (n’oubliez pas le casque).

  • Impressionner vos amis en sautant les trottoirs avec classe.
  • Impressionner les filles avec vos weeling de folie.
  • Pouvoir faire le mariole en Velib.

Le Freeride

Faire du freeride, c’est simplement rider en s’affranchissant de toute règle, rouler comme bon nous semble. L’on cherche l’adrénaline avant toute chose, tout est bon pour ce faire plaisirs que ce soit en ville, à la montagne ou dans la foret… Chacun a sa propre définition du freeride, pour certain ça sera sauter des barres rocheuses de 10 mètres, pour d’autre rouler en toute liberté sans aucune contrainte. C’est un état d’esprit ou les sensations passent avant toute chose.

Le freeride extrême n’est qu’une évolution du VTT vers son caractère le plus dangereux. Sauter de plus en plus haut, aller de plus en plus vite, L’essentiel est de sentir la montée d’adrénaline quand on prend des risques extrêmes. Qui dit risque important dit blessure plus courante, on a rien sans rien. Il existe désormais des compétitions de freeride extrême, comme la célèbre Rampage ou les pilotes doivent descendre un Canyon, c’est très impressionnant et réservé a l’élite.

« Ou pratiquer le freeride ? »

Vous aurez bien compris que l’endroit importe peu.

« Le matériel ? »

La encore il est conseiller de porter des protections, une chute est vite arrivé, un casque intégral ne sera pas de trop. Pour le reste c’est a vous de voir. Il existe des vélos typés freeride, c’est un mix entre les vélos de descentes et les vélos de randonnés, l’idée étant d’avoir un vélo capable de supporter les contraintes des sauts et de la descente tout en vous autorisant quelques balades. La longueur des amortisseurs, la taille des freins, la solidité du cadre variera selon que vous soyez plutôt extrême ou plutôt peinard.

« Valoriser le VTT freeride en société »

La chose n’est pas évidente, en général quand vous parlez de votre sport les gens vous regarde l’air suspect pour vous demandez « mais c’est quoi le freeride ? » Alors voilà quelques astuces pour être la star de votre bureau.

  • Vous êtes un freerider donc un homme de l’extrême, forcement ça impressionne.
  • Les bleus, les blessures, les fractures ça en jettes et ça fait guerrier.
  • Votre vélo coute aussi cher que votre voiture, quelque part ça vous donne un coté écolo.
  • Ça change du foot, du tennis et de la course à pied, ça vous rend différent donc intéressant.
  • L’adrénaline, les risques liés à ce sport sont un bon moyen de s’habituer aux situations stressantes.